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Tafraout, au coeur de l'Anti-atlas
Tafraout, au coeur de l'Anti-atlas
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28 juin 2007

جلالة الملك يشرف على تأهيل مستشفى الحسن الثاني بأكادير

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دشن صاحب الجلالة الملك محمد السادس، أمس الأربعاء، بمستشفى الحسن الثاني بأكادير، المركب الجراحي وقسم المستعجلات والعناية المركزة، والذي يأتي إحداثه في إطار البرنامج العام لإصلاح وإعادة تأهيل هذه المؤسسة الاستشفائية

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وقدمت لجلالة الملك شروحات حول هذا البرنامج، الذي رصدت له اعتمادات مالية بقيمة 97 مليونا و316 ألف درهم، موزعة على31 مليونا و539 ألف درهم للدراسات والأشغال، و54 مليونا و877 درهما للتجهيزات البيوطبية، و10 ملايين و900 ألف درهم للنظام المعلوماتي
وبعد قطع الشريط الرمزي وإزاحة الستار عن اللوحة التذكارية، قام جلالة الملك بجولة عبر مختلف مرافق هذا المركب، كما زار جلالته جناح الأطفال حديثي الولادة

ومن ضمن الأهداف المسطرة لبرنامج تأهيل مستشفى الحسن الثاني، المساهمة في تحسين جودة الخدمات ودعم قطب الجودة على صعيد الجهة، وتأهيل وعصرنة التجهيزات الطبية وتأمين وأنسنة الخدمات العلاجية

ويتضمن هذا المركب الجراحي تسع قاعات للجراحة وقاعة للأشعة ومختبرا وقسما للمستعجلات، وآخر للعناية المركزة، وجناحا للمواليد الجدد، وقاعة لجراحة العظام والمفاصل

ويمتد مستشفى الحسن الثاني بأكادير على 19.5 هكتارا، وتبلغ طاقته الاستيعابية 524 سريرا، ويروم برنامج إصلاحه إرساء تنظيم هيكلي جديد ومقاربة قطاعية في التكفل الصحي، وذلك من خلال رؤية جديدة تقوم على تسخير أدوات حديثة في التسيير، وتحديث وتدعيم المعدات التقنية، وإصلاح وإعادة تأهيل البنايات والتجهيزات الأساسية، وتحسين ظروف الاستقبال والعمل وتحسين إنتاجية المصالح التقنية

وسيساهم هذا المركب في تخفيف الضغط على مستوى مستشفى الحسن الثاني، الذي تردد على مصالح المستعجلات به خلال العام الماضي، أزيد من 75 ألفا و450 شخصا، أي بمعدل 250 زائرا في اليوم

كما قدمت لجلالة الملك معطيات حول إنتاج الخدمات الصحية على مستوى المستشفى الإقليمي، ومؤسسات العلاجات الأساسية من القطاعين العام والخاص، والتي قامت بأزيد من 490 ألف فحص طبي، و8219 عملية جراحية، ونحو 18 ألف فحص بالأشعة، وأزيد من 100 ألف فحص مختبري

وفي ما يتعلق بعرض الخدمات الطبية على مستوى الجهة، تتوفر جهة سوس ماسة درعة على 373 مؤسسة علاجية أساسية تضم 2084 سريرا، ويساهم في تقديم الخدمات الطبية بها طاقم من 996 طبيبا من بينهم 386 في القطاع الخاص، و2160 ممرضا

أما في ما يتعلق بتوزيع هذه الخدمات حسب عدد سكان الجهة (3 ملايين و214 ألف نسمة)فتتوزع ما بين مؤسسة واحدة لكل8617 نسمة، وسرير واحد لكل 1542 نسمة، وطبيب واحد لكل3227 نسمة، وممرض واحد لكل 1488 نسمة

وبخصوص المعدل الوطني لعرض الخدمات الطبية، فيتوزع ما بين مؤسسة علاجية لكل11 ألف و895 نسمة، وسرير لكل 1156 نسمة، وطبيب لكل 1766 نسمة، وممرض لكل 1180 نسمة

وكان قد تقدم للسلام على جلالة الملك لدى وصوله محمد الشيخ بيد الله وزير الصحة ورشيد الفيلالي والي جهة سوس ماسة درعة والمندوب الجهوي للصحة ومدير مستشفى الحسن الثاني وشخصيات أخرى

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أملنا كبير أن ينال مستشفى تافراوت والمراكز الصحية بنواحيها العناية المولوية لصاحب الجلالة الملك محمد السادس نصره الله وأيده
ر.الطالبي

· Pas d’accès aux soins sans paiement d’une contrepartie

· Les transporteurs clandestins font office d’ambulanciers


Les prestations médicales de l’hôpital de la ville de Tafraout suscitent la colère des habitants de toute cette région. «J’ai accompagné ma mère à ce centre de santé pour se faire soigner d’un mal aux oreilles. Il n’y a vraiment rien. On nous a demandé d’apporter de l’eau et d’apporter aussi une bonbonne de gaz pour la faire bouillir ainsi que le matériel à utiliser pour le traitement. Enfin, l’agent soignant m’ordonne de m’acquitter de 30 DH. Après négociations, j’ai dû lui verser 20 DH», raconte amèrement une fille, du douar Tazolt. C’est comme si l’hôpital de Tafraout obéit à la formule Segma (services de l’Etat gérés de manière autonome) alors qu’il n’en est rien. La gratuité en est le principe de base comme tout service public. Pourtant, les gens payent. «J’avais des problèmes de peau au niveau des pieds. Je me suis présenté à l’hôpital. Il m’a fallu attendre une éternité pour qu’enfin on me prescrive, sur un bout de papier en guise d’ordonnance, des médicaments que je dois aller acheter à la pharmacie. Mais je n’ai pas les moyens de les payer. Je suis très pauvre comme d’ailleurs la majorité des gens ici», explique un tafraouti, originaire de douar Asgawr.

Un beau matin de ce mois de juin, une femme a failli, in extremis, accoucher dans le véhicule d’un transporteur clandestin qui l’emmenait de douar Ida Ou Salah à l’hôpital. Soit trois heures et demie de route. Ou si l’on préfère… 70 kilomètres de piste. Point d’ambulance pour transporter les malades des douars au centre de santé. «Nous avons deux ambulances. Mais celles-ci n’assurent pas les liaisons avec les douars. Elles sont uniquement destinées à transporter les malades vers d’autres établissements hospitaliers», explique Noureddine Belmousse, médecin chef de l’hôpital local de Tafraout. Pourtant, à en croire les gens, le personnel de cet établissement utilise l’ambulance à des fins personnelles et en tant que voiture de service.

Laisser stationner des ambulances à côté du bâtiment de l’hôpital ou les exploiter par le personnel soignant est une aberration. Des dizaines de malades préfèrent, les moyens de transport faisant défaut, rester sans traitement ou se payer les services des charlatans que d’aller au centre de santé. Et beaucoup en payent chèrement le prix en mettant leur santé en danger. Un diabétique quinquagénaire s’est présenté tout récemment à l’hôpital. Il a déjà développé une complication très grave au niveau du pied droit. En l’occurrence une gangrène qui pourrait entraîner l’amputation du membre.

Les habitants d’une centaine de douars doivent normalement être pris en charge par l’hôpital local de Tafraout. Mais les prestations laissent à désirer. Les diabétiques, nécessiteux pour la plupart, sollicitent chaque jour, à la première heure, les services de l’hôpital pour le contrôle de leur glycémie. Toujours la même réponse: «l’appareil est en panne. On l’a envoyé à Tiznit pour réparation. Les responsables ont commandé les pièces de rechange nécessaires (filtres). A vouloir les ajuster, il s’est avéré qu’elles ne sont pas les bonnes et on en a recommandé d’autres». Les malades ne savent plus à quel saint se vouer. Il est évident que les diabétiques sont tenus au contrôle régulier de leur glycémie. Cela fait partie de leur traitement. A l’hôpital, on se contente de les orienter vers la pharmacie où ils peuvent faire les analyses nécessaires moyennant 20 DH. Somme importante pour les gens de ces régions.

Contacté par L’Economiste, un responsable de la santé à Tiznit assure que les autorités sanitaires ont mis à la disposition de l’hôpital de Tafraout un appareil pour mesurer la glycémie. Et ce, en attendant que le sien soit réparé. Ce même responsable indique que la circonscription de Tafraout reçoit la plus grosse part des médicaments distribués au niveau de toute la préfecture, «à savoir 11% de la dotation allouée à l’ambulatoire». Pourtant, les populations sont mécontentes. «On n’a jamais reçu de médicaments gratuitement. On nous prescrit des ordonnances ni plus ni moins. Ceux qui sont aisés se procurent leurs médicaments auprès des pharmacies. Les démunis se résignent et se laissent ronger par la maladie».

· Morsures de serpents


En ce qui concerne les morsures de scorpions et de serpents, phénomène assez répandu dans la région, le problème de transport des victimes de leur lieu d’habitation vers le centre de santé se pose avec acuité. Surtout que les soins préliminaires doivent être dispensés sans tarder. Si la situation du patient se complique, il est transféré à l’hôpital provincial de Tiznit. Mais là où le bât blesse, c’est que les malades doivent payer le carburant de l’ambulance (200 à 300 DH) alors que les gens sont dans un état de pauvreté critique. «Le carburant est certes à la charge du malade. S’il apporte un certificat d’indigence, c’est la commune qui devrait supporter les frais», explique Noureddine Belmousse, médecin à l’hôpital local de Tafraout.

A en croire les gens, 4 personnes ont rendu l’âme l’année dernière à cause des morsures de serpents. Sans compter les autres personnes mordues et qui ne s’étaient pas manifestées. Le personnel sanitaire n’était d’aucun secours. Les victimes n’ont pas pu être sauvées à temps à cause de l’éloignement des douars de l’hôpital. Elles devaient parcourir une distance qui parfois atteint 70 Km. Si l’état de santé du mordu se détériore, il est transporté à Tiznit. Un autre trajet de 107 Km. Mais si la victime ne débourse pas l’argent du carburant, elle ne bougera pas de sa place et agonisera lentement.

Les populations en ont ras-le-bol de ces pratiques. Elles essaient de tirer la sonnette d’alarme. Les habitants de certains douars ont pris l’initiative d’adresser une pétition au ministre de la Santé. Ils y relatent le calvaire qu’ils vivent avec le personnel de l’hôpital qui «au lieu de les servir les prive de leur droit aux soins». Ils espèrent que le ministère prenne au sérieux leurs doléances. «On demande au ministre de dépêcher une commission sur place pour enquêter sur les dépassements de ses agents.

Mais il faut que les enquêteurs ne restent pas prisonniers des murs de l’hôpital. Ils doivent aussi aller à la rencontre des gens pour les écouter», tiennent-ils à préciser.


1 médecin pour 4.000 habitants

Contacté par L’Economiste pour avoir quelques statistiques sur le secteur de la santé, le délégué du ministère de la Santé à Tiznit se contente de répéter qu’il faut “voir avec les services centraux.
Seul le ministère dispose de ces informations». En tout cas, toute la région de Tiznit ne compte que de 91 médecins dont 71 généralistes et 20 spécialistes. Ce qui représente près de 4.000 habitants par médecin.
Sur le plan de l’infrastructure sanitaire, la région dispose uniquement de 3 hôpitaux qui totalisent 402 lits. Les établissements SSB (soins de santé de base) sont de 77 dans le rural et de 6 dans l’urbain. Les besoins sont flagrants et le manque à combler énorme.

Ali JAFRY Sce:l'économiste

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Commentaires
A
salut à tous selon mon experience dans votre hopital j'ai constaté que la qualité de votre service est nule surtout l'abcense de l'humanitée avec les malades chez quelques infermiéres.<br /> un conseil: l' infermiere c' est un métier de servire l'autre et surtout aimer notre travail.
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